(Français) Un caillou de Montvalezan ?
” width=”225″ height=”300″ /> [/caption]Lorsque les graviers ne dépassent pas 2 mm, la roche s’appelle un grès. Et point de petits plis ici mais on voit un débit très fin qui n’est pas forcément parallèle à l’alignement des grains. Ce débit est appelé la schistosité. Comme les plis, la schistosité est liée à la déformation de la roche.
Et si le grain de la roche est vraiment très fin, de l’ordre du micron (1/1000è de mm), donc invisible à l’œil nu, la roche s’appelle un schiste. Le grain est fait de minéraux en feuillets dérivés des argiles. Ici c’est la schistosité qui caractérise la roche. Les ardoises et les lauzes des toits des maisons ne sont à Montvalezan que des schistes de grande extension. Les ardoises ont un débit bien parallèle et peuvent s’utiliser en étant peu épaisses ; les lauzes en revanche sont moins régulières de sorte qu’un échantillon de lauze doit être épais pour n’être pas cassant.
En définitive, ces trois cailloux représentatifs des roches du substrat de Montvalezan, et exposés sur le présentoir du gîte, appartiennent à la même famille, les roches sédimentaires détritiques, c’est-à-dire formées à la surface de la terre, généralement dans un milieu aquatique, rivière, lac ou mer et résultant de l’érosion des reliefs qui préexistaient. Les plis et la schistosité sont intervenus bien après, pendant l’édification de la chaine des Alpes. On retrouve cela sur la carte géologique du secteur (feuille Sainte-Foy-tarentaise). [http://editions.brgm.fr].
A Montvalezan, passer un peu de temps à examiner les cailloux extraits des champs [http://gite.fudral.com/le-saviez-vous/un-peu-de-science/cailloux-de-nos-jardins/] ou déposés dans les murgers [http://gite.fudral.com/le-saviez-vous/un-peu-de-science/les-murgers/]permet de retrouver ces trois types de roches. Et le chalet des Ecombelles les montre aussi : l’escalier d’accès s’appuie sur un conglomérat à gros galets ; les murs ont été édifiés essentiellement avec des grès et l’ancien toit était couvert de lauzes. On démontre, s’il le fallait, que les montvalezanais ont fait un ingénieux usage de ces matériaux pour construire leurs maisons.” width=”300″ height=”235″ /> [/caption]Et si le grain de la roche est vraiment très fin, de l’ordre du micron (1/1000è de mm), donc invisible à l’œil nu, la roche s’appelle un schiste. Le grain est fait de minéraux en feuillets dérivés des argiles. Ici c’est la schistosité qui caractérise la roche. Les ardoises et les lauzes des toits des maisons ne sont à Montvalezan que des schistes de grande extension. Les ardoises ont un débit bien parallèle et peuvent s’utiliser en étant peu épaisses ; les lauzes en revanche sont moins régulières de sorte qu’un échantillon de lauze doit être épais pour n’être pas cassant.
En définitive, ces trois cailloux représentatifs des roches du substrat de Montvalezan, et exposés sur le présentoir du gîte, appartiennent à la même famille, les roches sédimentaires détritiques, c’est-à-dire formées à la surface de la terre, généralement dans un milieu aquatique, rivière, lac ou mer et résultant de l’érosion des reliefs qui préexistaient. Les plis et la schistosité sont intervenus bien après, pendant l’édification de la chaine des Alpes. On retrouve cela sur la carte géologique du secteur (feuille Sainte-Foy-tarentaise). [http://editions.brgm.fr].
A Montvalezan, passer un peu de temps à examiner les cailloux extraits des champs [lien interne] ou déposés dans les murgers [lien interne] permet de retrouver ces trois types de roches. Et le chalet des Ecombelles les montre aussi : l’escalier d’accès s’appuie sur un conglomérat à gros galets ; les murs ont été édifiés essentiellement avec des grès et l’ancien toit était couvert de lauzes. On démontre, s’il le fallait, que les montvalezanais ont fait un ingénieux usage de ces matériaux pour construire leurs maisons.