I’d rather be a bird, I would rather fly
J’avais un ami, géologue, américain
Le monde, il l’avait parcouru le marteau à la main
L’ouest américain au début était son unique refrain
Sur ses derniers chemins il était devenu alpin ;
Dans un coin de sa tête il y avait plein d’oiseaux
Des grands, des gros, des petits, les plus beaux
Au refuge d’Avérole, à Malciuccia, à Lanzo
Il se figeait pour admirer les aériens rodéos.
Il m’a montré les pipits et leurs acrobaties
Leurs vrilles ascendantes dans le ciel
Et leurs piqués me laissant ébahi
En même temps que leurs belles.
Un logo ornait son tee-shirt
« I’d rather be a bird
I would rather fly ».
Clark il s’appelait.
Le soir aux Ecombelles
Des oiseaux j’observe le vol pur
Le fil blanc des plus hauts dans l’azur
Vers l’Amérique me le rappelle.