Une gourmandise au printemps
Petit tour dans les prés le matin en ce moment à la recherche des premiers pissenlits.
A l’arrivée des beaux jours, on part à la cueillette de « l’or du pré » pour ses qualités gustatives. Pas n’importe quel pissenlit, uniquement les petits – les gros ne sont que de l’herbe à cochon – et surtout des blanc-vert, des vert violacé ou des violacés !
Là, on est gâté car passé le temps du nettoyage et surtout du lavage de ces pissenlits, un lavage sérieux à faire absolument, on peut les accommoder en cuisine de mille façons, la recette la plus simple et la plus rapide consistant à les manger crus, en salade, à la manière de la frisée aux lardons.
En salade, on peut aussi les accompagner de deux tranches de saucisson ou mieux, de deux tranches de saucisse de sang dite encore boudin à Montvalezan. Un régal !
Salade de pissenlits-saucisson et… petit blanc de Savoie.
Sait-on qu’il existe environ 1200 espèces ou variétés de pissenlits à l’échelle du monde ?
Qu’on le nomme d’une multitude de façons : l’Or du pré bien entendu mais aussi « Dent de lion », « Fleuron d’or » ou encore « Roi de la prairie » ? Et que les cousines des pissenlits sont la laitue et la chicorée ?
Compte tenu de sa configuration, cette plante « fait des enfants toute seule » et pour Bernard Bertrand, c’est un trésor botanique. On trouvera aisément de quoi s’en convaincre en feuilletant son ouvrage : « Le pissenlit, l’or du pré » (Edition du Terran, 2005), élément de notre bibliothèque.
