Chante rossignol chante
On va vous présenter trois vidéos de Philippe Facquet qui permettent d’identifier le chant de nombreux oiseaux qu’on croise aussi par chez nous.
Notamment les mésanges bleues qui se disputent les branches de l’arbre en face du balcon. Mais avant, petit intermède avec une première courte vidéo.
Elle rappelle un chalet abritant des mangeoires, à côté de l’église du Miroir.
Si vous êtes chanceux, vous y verrez ce beau spectacle de bouvreuils pivoine, magnifiques ! Les bouvreuils et les chardonnerets sont visibles à Villaroger et au Planay aussi en hiver, quand on y pique-nique.
Première vidéo : les fastoches à observer !
Les quatre premiers, vous les observerez facilement, même autour du gîte : le rouge-gorge, la mésange bleue ou charbonnière, et le troglodyte.
Les chardonnerets élégants (6’29), souvent en bande au pied des arbres, vous amuseront beaucoup avec leur caractère coquin (comme les mésanges d’ailleurs !)
L’étourneau est un fameux chanteur (18′)
Le pic-vert est loin d’être discret, vous ne pourrez pas le rater, au moins son chant ! (20’11)
Le geai des chênes vous rappellera que vous n’êtes pas discret… C’est lui qui annonce par son cri le danger qui s’approche aux autres occupants de la forêt. (20’35)
Les corvidés qui volettent nombreux au-dessus des immeubles de la Rosière : choucas (22’18) ou grande corneille (23’05) A moins que ce ne soient les corvidés de la vidéo plus bas ?
Les faucons (25’22), on les voit chasser, par exemple en altitude vers le lac sans fond. Si c’est un crécerelle, en entendant son chant si lyrique, vous comprendrez d’où lui vient son nom… On croirait entendre une sorcière ricaner !
Les buses chassent fréquemment en face du balcon, en couple ou en famille (26’02).
En bonus, une nichée de rouge-queues (11′) et de faucons (28′)
Deuxième vidéo : les plus discrets, patience…
Le roitelet serait bien ce petit oiseau qu’on entend quand on randonne sous bois. Est-ce un triple bandeau (0,26′) ou un huppé (1′) ? D’après la LPO, plutôt un huppé !
Le pouillot véloce (8’59) ressemble aussi au siffleur… Guettez le bas des sapins, par exemple aux Eucherts, un petit oiseau aux reflets vert citron à ne pas confondre avec le troglodyte.
Une huppe fasciée (19’05) de passage, rarissime mais possible selon la LPO Rhône Alpes.
Alors, au-dessus des immeubles de la Rosière, corbeau freux (22’12) ou grand corbeau (22’42) ? Peut-être des corbeaux tout simplement !
Et les rapaces au dessus de l’Isère ? Pas un milan noir (29’37) assurément si c’est l’hiver ! (On le reconnait à leur queue en forme de M, comme milan !) Un aigle royal ? Un gypaète ?
En bonus, découvrez les stars de nos chansons d’enfance !
« Alouette, gentille alouette » (5’12)
« Chante rossignol chante » (10’50)
« Dans la forêt lointaine, on entend le coucou » (21’16)
Les migrateurs, accrochez-vous à vos jumelles…
L’accenteur alpin (1’21), la star au Fort de la Redoute l’hiver, guette tel un pigeon des villes chaque miette qui tombera de votre sandwich pendant que vous pique-niquez face au Mont-Blanc.
L’hirondelle des rochers (10’12) est de retour dès le mois de février, et son ballet majestueux devant le balcon au coucher du soleil est un régal !
Et pour les rapaces, un milan royal peut-être si c’est l’été !
Voici un résumé photographique des oiseaux les plus communs sur le blog de Michel Pellicier « Tarentaise Vanoise« .
Et bien sûr le très complet atlas des oiseaux nicheurs de Rhône-Alpes proposé par la LPO. A vos jumelles !